
L’information a été révélée samedi par Métropolitain : les policiers de la sûreté départementale de l’Hérault ont mis un coup d’arrêt, en fin de semaine dernière à un juteux trafic de cigarettes de contrebande avec six interpellations : les enquêteurs estiment, en effet à 100’000 euros le bénéfice réalisé par les trafiquants présumés uniquement sur l’année 2017.
Depuis le début de cette année, une vingtaine de voyages entre Montpellier et l’Andorre ou l’Espagne ont été comptabilisés. La dernière livraison de cigarettes est arrivée jeudi , vers 22h, à bord de deux véhicules, dont un fourgon. Les policiers qui étaient en embuscade ont saisi 140 cartouches.
De 22 ans à 42 ans
Dans la foulée, les enquêteurs sont remontés à un quadragénaire, considéré comme le cerveau présumé du trafic qui durait depuis plus d’un an. Il est déjà connu des services de police et de la justice pour son implication présumée dans un trafic identique. Au total, six suspects, dont quatre de la même famille, âgés de 22 à 42 ans ont été placés en garde à vue. Les deux véhicules ont été saisis.
Le cerveau présumé en prison
Les perquisitions à leurs domiciles ont permis de trouver 120 autres paquets de cigarettes illégalement importées, 1 800 euros en liquide et 285 grammes de cannabis. Les trafiquants utilisaient une société de travaux publics pour se rendre en Espagne ou dans la principauté d’Andorre pour ramener les cigarettes, revendues a la sauvette sur le cours Gambetta et dans les rues voisines. Ce clan qui importait du tabac algérien est soupçonné d’avoir « tenu » les trafics de la rue Daru.
À l’issue de leur garde à vue, ils ont été présentés le week-end dernier devant un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Montpellier. Ils ont été mis en examen, le cerveau présumé a été incarcéré à la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, les cinq complices ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
La vente à la sauvette de cigarettes de contrebande au Plan Cabanes et dans le faubourg de Figuerolles est un véritable fléau. Régulièrement, les services de police -Sécurité publique et municipale- procèdent à des opérations avec interpellations et confiscation des produits vendus illicitement sur les trottoirs.
Ça faisait des années que ça durait sans aucune discrétion et en toute impunité. La police passait en voiture tricolore pour que les vendeurs se sauvent et se réinstallent 5 minutes plus tard.
100000 euros, on va pas se casser le bol à chercher du travail et de plus on doit recevoir des aides.
Pour une fois que il travail dans ce quartier. Ils ont inventé le tabac drive. Tant que c est des clope